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Après la relâche des vacances, le site reprend ses parutions
Après un repos de quelques semaines à la faveur de l’été, c’est avec plaisir que je poursuis l’exploration des différents aspects de la cuisine patrimoniale du Québec, sous l’angle tour à tour des types de plats, des aliments et des cultures fondatrices.
Qu’en est-il des légumes dans notre culture?
Dans l’histoire humaine, les légumes sauvages ont longtemps été des aliments dépanneurs lors des grandes pénuries de céréales, de viandes ou de poissons. Puis ils sont devenus peu à peu les fondements de la cuisine des pauvres qui s’en faisaient des soupes-repas avec des céréales ou du gras de porc ou de mammifère marin. Le mot légumes s’appliquaient, au point de départ, seulement à nos légumineuses.<\b>
Les collations de chez-nous
Toutes les ethnies du Québec avaient des collations entre les repas qu’on servait aux invités qui arrivaient à l’improviste ou pour une visite attendue. De plus, les longues journées de travail commandaient
Les lunchs ou petits repas de la journée
ll est important de signaler que la notion de « petit repas » a beaucoup changé au cours des ans, selon nos ethnies fondatrices. Chez les autochtones de la grande famille algonquienne, on ne prenait que 2 repas par jour, un le matin au lever du soleil, et un autre en fin de journée. La grosseur du repas dépendait plus de ce qu’on avait à manger que du moment de la journée.<\b>