Le 16 avril prochain, auront lieu les premiers Lauriers québécois de la gastronomie québécoise. Cet événement culturel se veut l’équivalent de nos Félix, nos Oliviers ou nos Gémeaux dans le monde de la gastronomie québécoise. Comme le dit Christine Plante, directrice de l’événement, « la gastronomie, c’est notre identité, c’est notre culture, c’est notre créativité, c’est nous ! »
On célèbrera, bien sûr, nos chefs-vedettes de la télévision de même que la grande industrie créatrice de nouveaux produits québécois, mais aussi des milliers d’artisans et de cuisiniers obscurs qui se dépassent, chaque jour, pour donner un sens et de la valeur à leur vie. La cuisine est un art comme la musique ou la danse, et comme elles, elle n’est pas très payante ; elle exige des centaines d’heures de travail, de la générosité, de la passion, du dépassement de soi, des sacrifices pour reprendre un vocabulaire ancien.
Il est donc plus que louable qu’un événement se fasse pour souligner cette part importante de notre activité sociale et économique. Je vous invite à prendre connaissance de cet événement à lauriers.ca et je vous remercie, en même temps, de votre intérêt pour l’histoire de notre cuisine familiale. Il y a beaucoup d’artistes cachés, dans nos cuisines et beaucoup d’artisans cachés dans nos étables, nos ateliers, nos jardins. Je leur fais une grande place dans ma tête et mon cœur !
Michel Lambert, historien de la cuisine familiale du Québec.