Les noix d’acajou, aussi appelées des anacardes, sont originaires de la côte tropicale du Brésil, au nord-est du pays. Les Arawaks locaux les consommaient comme médicament. Dans les faits, la noix se loge au cœur d’un fruit comestible légèrement amer avec lequel on fait des compotes et des confitures. On doit casser le noyau du fruit pour atteindre la noix en question. Ce sont les Portugais puis les Français qui diffusèrent cette noix en Europe. L’explorateur français André Thevet parla, le premier, des anacardes, en 1558. Mais c’est le portugais Péro de Magalhäes qui décrivit le fruit et la noix en détail, une vingtaine d’années plus tard. Ce sont les Portugais qui transplantèrent l’anacardier dans toutes les zones tropicales du monde. Les Indiens, par la suite, trouvèrent le moyen industriel d’éliminer l’huile non comestible qui entoure la noix d’acajou, en 1920. Ce n’est qu’après cette époque qu’on put en faire un commerce rentable dans le monde entier. La noix d’acajou n’est entrée au Québec qu’après la Deuxième Guerre mondiale. On l’a d’abord présentée en mélange de noix diverses à cause de son prix dispendieux. Ce prix demeure encore important par rapport aux autres noix qu’on trouve en épicerie. On a créé quelques recettes typiques de chez nous qui les utilisent comme la salade d’amour.