Le palmier est bel et bien un arbre qui pousse dans les régions tropicales du monde. Cependant, le cœur de palmier que l’on mange n’est pas celui que l’on voit quand on va en vacances dans les pays du Sud. Il s’agit plutôt d’un jeune palmier sauvage qui était particulièrement consommé par les autochtones du Brésil. Les Brésiliens sont toujours les plus grands consommateurs de cœurs de palmier du monde. Mais comme il ne reste pratiquement plus de palmiers sauvages au Brésil, on en cultive quelques espèces comme le Bactris gasipaes qu’on met en conserve et exporte partout dans le monde. Mais le cœur de palmier que l’on consomme au Québec est plutôt d’origine costaricaine. On en importe aussi de l’Équateur, de la Bolivie, du Pérou et du Guatemala. Comme dans les pays de langue latine, le Québec adore les cœurs de palmier qu’il consomme surtout à la vinaigrette ou en salade composite., Mais les Latinos de Montréal le préparent aussi en ragout avec des tomates ou des fruits de mer. Il accompagne bien les poissons blancs aussi. Voir mon 5e volume, Histoire de la cuisine familiale du Québec, le monde à notre table : ses cuisines et ses produits, aux pages 556-557, pour plus de détails.